Cette année-là disparaissent Bob Marley, Bill Haley et Georges Brassens qui, s’il avait marié la langue de Shakespeare comme celle de La Fontaine, aurait dépassé en notoriété tous les songwriters de la pop music.
Une pop musique presque entièrement colonisée par les synthétiseurs. Que ce soit Phil Collins en solo, Laurie Anderson, un groupe à elle toute seule, Genesis, Soft Cell, Kim Wilde, David Bowie ou Queen, Kim Carnes ou Vangelis, ils sont partout. D’autant que les constructeurs japonais qui jusqu’alors se bornaient à copier les guitares américaines et les pianos européens, ont un savoir-faire en électronique mis à profit non seulement dans la création de synthés innovant et peu couteux mais également dans la production de machines satellites tels les arpégiateurs, les séquenceurs et d’autres lignes d’effets spéciaux. Korg, Roland, Yamaha dament le pion aux Américains.
Sauf, très momentanément, en ce qui concerne la boîte à rythmes. La Linn Drum, apparue au début des années 80, véritable séquenceur de batterie est en passe de mettre au chômage toute une profession. Même Phil Collins, batteur émérite, l’emploie pour son méga tube In The Air Tonight. D’ailleurs sur les 10 titres de cette sélection, seuls trois (les Stones, Genesis et Queen) emploient une vraie batterie.
Playlist 1981
I'VE SEEN THAT FACE BEFORE - GRACE JONES
ABACAB - GENESIS
IN THE AIR TONIGHT - PHIL COLLINS
TAINTED LOVE - SOFT CELLS
START ME UP - THE ROLLING STONES
KIDS IN AMERICA - KIM WILDE
UNDER PRESSURE - QUEEN & DAVID BOWIE
LES CHARIOTS DE FEU - VANGELIS
O SUPERMAN - LAURIE ANDERSON
BETTE DAVIS EYES - KIM CARNES
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