La décennie commence en fanfare mais tendance cirque avec de sacrés numéros. Entrée en scène de l’Eurodance et de sa production artificielle, mi électro mi synthpop, dévolu aux troupeaux des prépubères et des adolescents crédules. Il y’aura malgré tout quelques joyaux mais peu. A peu près fabriqués sur le même moule et destinés à un public équivalent mais plus sensible aux apparences esthétiques, les New Kids on The Block lancent la vogue des Boys Band. Plus sérieusement, le hip hop se mâtine de pop avec MC Hammer. L’électro affirme ses valeurs funky en convoquant
Maceo Parker et Bootsy Collins pour le tube de Deee Lite, le Groove au cœur. Le rock indus montre le bout de ses forges dans les compos de Nine Inch Nails. Mais, la vedette dont tout le monde s’entiche sans vraiment savoir de quoi il retourne, c’est le Seattle Sound. Il parait que dans cet état américain qui jouxte le nord de la Californie, il y’a des groupes, des studios et des ingé-sons plus roots que roots, des purs de chez pur. Et toutes les maisons de disques y dépêche leur A&R pour ne pas passer à côté des Alice in Chains et consorts. Mais le clou du spectacle, est une toute jeune auteure compositeure avec une voix plus large que le spectre solaire. Elle s’appelle Mariah Carey.
Create your
podcast in
minutes
It is Free