This week’s episode started with Caroline and one of her misadventures: last week, she had a flat tire. She was lucky, my husband was here to help her. But her reaction, and her complete ignorance regarding cars, led me to some thoughts and research about what women want and need for their car. A good opportunity for you to revise some daily vocabulary!
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Quand les circonstances me le permettent, j’aime bien utiliser un élément de la vie de tous les jours pour mes cours de français. Je trouve que c’est souvent plus “parlant”, je veux dire par là que mes étudiants ont, en tout cas je l’espère, plus d’intérêt pour un sujet qui a un lien avec la réalité. On pourrait dire, comme pour un livre ou un film, “inspiré de faits réels”.
Par exemple, quand mon amie Caroline a accouché, a donné naissance à son bébé, j’ai abordé ce sujet, ça veut dire que j’ai parlé de ce sujet avec mes élèves. On a révisé le vocabulaire sur ce thème, on a parlé de la maternité, du fait d'être mère. Mais aussi de la paternité, du fait d’être père, et des pères qui s’occupent de plus en plus de leurs bébés. En général, comme on parle de la vie de tous les jours, les étudiants sont plus animés, plus intéressés, ils apprennent mieux, et surtout ça leur sert ensuite. Ça veut dire qu’ils vont pouvoir se servir de ce vocabulaire ensuite. Car c’est du concret.
Bref, cette longue introduction, c’est pour vous dire que la semaine dernière, j’ai parlé avec mes élèves de voiture. Oui, oui, de voiture. Et non, il n’y a pas de journée internationale de la voiture - enfin, peut-être que ça existe, mais je ne suis pas au courant !
Et non ,je n’ai pas parlé de ça parce que je suis une fana de voiture - “fana”, ça vient de “fanatique”, donc ça veut dire passionné/e de quelque chose.
Je ne déteste pas la voiture, j’aime conduire, mais je vois surtout la voiture comme un élément très pratique dans ma vie - même si je vais en bus au travail, à cause de la circulation et des problèmes de stationnement. Donc, pour moi, c’est surtout une question d'utilité.
En fait, tout a commencé avec Caroline… j’allais dire “comme d’hab” (comme d’habitude), mais ce n’est pas gentil de dire que toutes les mésaventures, les aventures malheureuses viennent de Caroline. Bref, la semaine dernière, Caroline a eu un pneu crevé.
Alors voyons tout de suite un peu de vocabulaire : un pneu, c’est cette partie en caoutchouc noir qui forme, avec d’autres éléments, la roue d’une voiture. C’est donc un élément essentiel d’une voiture, enfin… si on veut qu’elle roule, si on veut aller quelque part en voiture.
Et un pneu crevé, ça veut dire qu’il n’y a plus d’air dans le pneu.
Parlons tout de suite stéréotype - ce n’est pas la peine de se voiler la face. (Ah, “se voiler la face", c'est une expression intéressante. L'idée est de se mettre un voile, un tissu, sur la face, le visage, pour ne pas voir. Et donc “se voiler la face” veut dire refuser d’admettre, de voir la vérité).
Donc, je reprends le fil de mon monologue. On va être tout de suite très clairs. Ce sont en grande majorité les hommes qui changent les pneus. Désolée si c’est sexiste, mais c’est la réalité. Si vous voulez entendre des propos plus féministes, des paroles plus féministes, écoutez le dernier épisode - l’épisode 43 sur la journée internationale des droits de la femme.
Franchement, je crois être assez sûre de moi quand je déclare que les femmes ne changent pas les pneus crevés. Attention, j’ai dit “ne changent pas”, je n’ai pas dit “ne savent pas changer un pneu”. J’ai cherché sur Internet avant de faire cet épisode, et j’ai trouvé seulement un article de 2014, et qui disait que 41% des femmes savent changer un pneu. Alors, vous me direz que 2014, ça date un peu, ça veut dire que c'était il y a 8 ans. Quand même. Je ne sais pas si ce pourcentage a changé. Mais honnêtement, je ne suis même pas sûre que les 41% de femmes qui savent changer un pneu le feraient avec plaisir. Ou plutôt, le feraient si elles avaient une autre possibilité. Comme par exemple appeler son assureur - oui, oui, c’est possible de prendre une assurance qui comprend ce service. Ou accepter qu’un gentil jeune homme (ou moins jeune) vous vienne en aide. Vous avez bien compris : qu’un homme arrête sa voiture à côté de la vôtre et qu’il remplace le pneu pour vous. Par pure bonté, générosité.
Parce que… au fond, moi aussi je sais comment remplacer un pneu crevé. Dans l'idée, ce n’est pas compliqué. Mais c’est parfois pénible, difficile, je veux dire qu’il faut de la force. Et aussi - surtout ? - il faut se mettre par terre. On se salit. Et si on n’a pas de chance, il pleut ou il fait un froid glacial, ou bien - comme par hasard - on a mis une jupe, des collants et des chaussures à talons hauts ce jour-là. Pas exactement la panoplie du mécanicien (la panoplie, c’est la tenue, l’équipement).
Donc Caroline a eu un pneu crevé cette semaine. Et pour une fois, toutes les bonnes conditions étaient réunies : elle avait Aurélie avec elle dans la voiture, mais la petite a dormi tout le temps. Il ne pleuvait pas, il ne faisait pas froid. Elle portait un jean et des bottines. Sans talon. Et surtout, quand elle s’est aperçue qu’elle avait un pneu crevé, quand elle a compris qu’elle avait un pneu crevé, elle était à 200 mètres de chez nous. Et Franck était à la maison. Donc il est sorti pour l’aider. Et une demi-heure plus tard, elle était de nouveau sur la route.
Si tout s’est si bien passé, pourquoi est-ce que j’en fais tout un épisode, me demanderez-vous ? Et bien justement parce que, comme je l’ai dit, toutes les conditions étaient réunies pour que tout se passe bien et facilement. Dans le cas contraire, Caroline aurait passé un mauvais moment. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est elle. Elle nous a avoué qu’elle ne sait absolument pas changer une roue. En fait, elle ne s’occupe jamais de sa voiture. C'est toujours Stéphane, son mari, qui s’en charge : mettre de l’huile moteur, vérifier les niveaux, etc. L’entretien de base de la voiture. En fait, tout ce qui l’intéresse, dans sa voiture, c’est : premièrement qu’elle roule (qu’elle marche) ; deuxièmement, qu’elle soit propre et belle.
Oui oui, propre et belle. Ce sont ses mots. Et voilà exactement pourquoi je vous parle de voiture aujourd'hui. Parce qu’en fait, quand on regarde les pubs pour voitures à la télé (une pub, c’est pour “publicité”, donc la promotion d’un produit, d’un service). Donc, quand on regarde les pubs pour voitures à la télé, c’est souvent la même chose. Une voiture qui roule vite, sur de belles routes, avec soit de beaux paysages autour, soit dans une ville déserte (dans les pubs, il n’y a jamais de bouchons, de problèmes de circulation !). Et les principaux critères pour vendre une voiture, c’est la puissance et l’élégance (extérieure surtout). Une voiture qui peut rouler vite et que les gens autour trouvent belle. Oui, l’aspect extérieur est important. Pour la frime ! (la frime, c’est quand on veut impressionner les autres).
En fait, après avoir interrogé mes élèves, et aussi d’après quelques études trouvées sur Internet, les hommes et les femmes considèrent la voiture différemment. Je veux dire par là que leurs critères sont différents, ils ne recherchent pas la même chose dans une voiture. Pour les hommes, comme je l’ai dit, c’est une question de puissance, d’élégance, de modèle (la dernière voiture), le côté aventurier aussi (avec les SUV qui sont de plus en plus vendus en France), et enfin la sécurité. Toutes les publicités à la télé vont dans ce sens. L’idée est de donner l’illusion que vous êtes différents des autres, que vous êtes seuls sur la route, et que conduire est toujours un plaisir.
Pour les femmes, c’est le côté pratique et fun qui est le plus important. Qu’est-ce que j’entends par pratique ? Et bien, beaucoup de vitres - c’est comme ça qu’on appelle les fenêtres dans une voiture. Pour bien voir la route et les piétons (les personnes qui marchent et traversent la route). Une voiture facile à conduire, facile à garer (garer, ça veut dire mettre la voiture sur une place de parking). Donc a priori plutôt petite. Parce que les places de parking, surtout en ville, ce n’est pas facile à trouver. Une voiture pratique à l’intérieur, avec une place attitrée pour les accessoires. Attitré, ça veut une place spéciale, qui est faite précisement pour cet accessoire : le téléphone, le mug de café, les petits trucs de femme, le sac etc. J’ai lu dans une étude que les femmes voulaient aussi des commandes claires et simplifiées. Donc des boutons simples et faciles d'accès. Elles veulent aussi des couleurs différentes, plus gaies. Il y en a marre du noir et du gris à l’intérieur. Les femmes sont décoratrices d'intérieur ! Je rigole, mais il y a du vrai là-dedans. Je ne me suis jamais vraiment posé la question, comme si les voitures devaient obligatoirement être noires ou grises à l'intérieur. Mais pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas mettre d’autres couleurs après tout ? Quelque chose de plus clair, de plus gai, qui donne de l'énergie.
Ça rejoint le côté “fun”. La voiture, c’est un élément pratique de notre vie - comme je l’ai dit pour moi au début de cet épisode, mais ça ne veut pas dire que la voiture ne peut pas être agréable, que la conduite ne peut pas être agréable. Je pense à tout ce qui est musique, mais aussi appels téléphoniques, GPS, fonctions pour modifier des choses dans la voiture (les sièges, les vitres, les accoudoirs - c’est là où on pose ses coudes, ses avant-bras). Donc la voiture doit être facile à conduire et agréable à vivre. En moyenne, dans une vie, un Français passe plus de 33000 heures dans une voiture, donc presque 4 ans ! Vous imaginez ? Autant que ce soit sympa.
En fait, si on y réfléchit bien, les femmes sont plus proches de la réalité. En tout cas d'après les études. Parce que la réalité, ce n’est pas les grandes rues vides, les belles routes le long de la plage, au coucher du soleil. C’est plutôt les embouteillages, les bouchons, les voitures qui n’avancent pas. La pollution. C’est ça, la réalité dans les villes du monde entier aujourd’hui. C’est aussi les problèmes de parking. Il n’y a pas beaucoup de places, et elles sont souvent étroites, petites. Avec l’augmentation des accidents, je pense que l'idée de plus de visibilité est aussi très importante.
Pour résumer, je crois qu’on peut tous se mettre d’accord sur l’idée que conduire prudemment, avec prudence, est bien plus important que montrer à tout le monde qu’on a une grosse voiture avec un gros moteur. Non ?
Episode 109 : Une mousse avec juste du chocolat et de l’eau
Episode 108 : Interdit aux enfants
Episode 107 : Tel père tel fils
Episode 106 : Paris au mois d'août
Episode 105 :Des crimes pour dormir
Episode 104 : une banale histoire de bouchons
Episode 103 : la mode jetable
Episode 102 : Pourquoi ce retour du rétro ?
Episode 101 : C'est quoi, un bon voisin ?
Episode 100 : N'oublions pas nos droits
Episode 99 : Qu'est-ce que vous faites, la nuit ?
Episode 98 : Les garagistes sont les meilleurs pour nous rendre stupides
Episode 97 : La mémoire qui flanche
Episode 96 : Brisons un tabou, parlons d'argent
Episode 95 : L'hiver au Canada et l'été en Inde
Episode 94 : A quel âge est-ce qu'on fait son âge ?
Episode 93 : Les élèves qui me font de la contre publicité
Episode 92 : Le rapport entre la série Dallas et l’imparfait
Episode 91 : Bourreau de travail
Episode 90 : Mon pauvre cahier de recettes
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