Bienvenue dans la phase 2 du podcast Drôlement Inspirant ! Aujourd’hui, pour ce 161e épisode, on va parler du pouvoir du silence et de la solitude.Je te livre dans cette émission une histoire que j'ai gardée pour moi pendant longtemps. Je ne l'ai jamais partagée ici, ni dans les anciens épisodes, ni en conférence, ni lors d'entrevues. Pourquoi ? Parce que j'avais peur de la réaction des autres.À mon école secondaire, Il y avait deux types d'expulsion : externe et interne. L'externe, c'est comme des v...
Bienvenue dans la phase 2 du podcast Drôlement Inspirant ! Aujourd’hui, pour ce 161e épisode, on va parler du pouvoir du silence et de la solitude.
Je te livre dans cette émission une histoire que j'ai gardée pour moi pendant longtemps. Je ne l'ai jamais partagée ici, ni dans les anciens épisodes, ni en conférence, ni lors d'entrevues. Pourquoi ? Parce que j'avais peur de la réaction des autres.
À mon école secondaire, Il y avait deux types d'expulsion : externe et interne. L'externe, c'est comme des vacances, tu rentres chez toi. Dans mon cas, c'était presque une pause bien méritée.
L'expulsion interne, c'était différent, c'était sérieux. Ça signifiait être envoyé et isolé dans un local qu’on nommait l’escale, dans une salle toute blanche, silencieuse, avec seulement le tic-tac de l'horloge pour compagnie.
Imagine-toi, adolescent, treize, quatorze, quinze ans, pendant trois à cinq jours, loin de tes amis, hors de la classe, seul dans ce cubicule blanc. Pas de récréations avec les autres, non, seulement quelques courtes pauses.
Tu ne vois personne, sauf ceux qui sont également en expulsion interne. C'est un peu comme être mis à l'écart, faire partie d'une minorité à l'école. Ce n'est pas une situation agréable du tout, je te l'assure.
En rentrant chez moi le soir, mes parents ne me disaient pas de m'amuser avec mes amis. Non, je devais rester à la maison et réfléchir encore. Heureusement, nous avions une fermette avec beaucoup d'espace extérieur.
Je passais mon temps à marcher seul dans les bois, à réfléchir. À cette époque, je n’avais pas de téléphone portable pour me distraire, pas de textos ni de réseaux sociaux.
Aujourd'hui, c'est différent pour les jeunes, ils sont constamment distraits. Mais pour moi, il n'y avait que le silence, le tic-tac de l'horloge et des moments de solitude. Au début, tu te sens perdu, peut-être même frustré envers tout le monde. Mais à force de réfléchir, des idées émergent.
Tu te demandes ce que tu veux vraiment dans la vie. C'est là que j'ai ressenti une sorte de libération, un soulagement. Cela m'a poussé à réfléchir à mon comportement et à chercher des réponses.
Ce silence total m'a permis de prendre du recul et de comprendre certaines choses. Alors, la prochaine fois que tu te sens coincé ou que tu as peur du silence, souviens-toi que c'est parfois dans le calme que les meilleures idées émergent. La solitude peut t'offrir une occasion de réfléchir et de te découvrir.
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