ONE-SHOT - DUPLICATA - par P.P. Renaud avec Marika Guilbeault et Pierre-Louis Renaud

Un petit One-Shot dystopique ! Les joueurs sont des clones dans un gigantesque et interminable centre souterrain qu’on nomme LE SILO. Le lieu fut le repère de nombreux individus fortunés lors de la dernière Grande Guerre nucléaire qui a frappé notre monde. Maintenu en place par à une entité que nous nommerons « Duplicata », cette dernière demeure nébuleuse pour les raisons qui seront expliquées plus bas. Elle répare, améliore, grossit le SILO avec l’aide d’une marée de cube robotique, les cubots. Ces derniers sont les ouvriers cubiques de maintenance, créant des nouvelles pièces, creusant, améliorant le SILO selon les besoins de ses habitants. Mais aujourd’hui, le SILO n’est plus ce qu’il était, et les habitants y sont maintenant des clones des premiers habitants. Le temps est distordu, impossible à définir, et les motifs et l’existence de Duplicata deviennent de plus en plus incompris. Est-ce une AI, une divinité, un regroupement de scientifiques ? La seule chose qui est assurée c’est que son « cœur » est dans un endroit inaccessible, au tout premier étage du SILO. Les cubots sont maintenant erratiques et depuis sa base, le SILO perd de sa forme à mesure que les ouvriers créent de nouvelles sections, de nouvelles pièces inutiles et/ou dangereuses. Dans une partie de Duplicata, les joueurs vont s’adonner au maintien du SILO, au démantèlement des cellules dangereuses de clones erratiques, se questionner sur les mystères autour de ce complexe souterrain qui est d’une taille impossible à concevoir à l’échelle humaine. Ils servent Duplicata du mieux qu’ils peuvent, jusqu’à en devenir eux-mêmes des traitres et/ou de mourir. Parce que oui, les joueurs vont crever, rapidement. Mais ce n’est pas grave ! Les tubes de clonages font créer une nouvelle copie de l’individu en quelques heures ! Cette technologie était autrefois tellement parfaite, mais aujourd’hui, les générations de clones qui s’enchainent sont de plus en plus imparfaites, injustes et parfois chimériques.