Game over. L’entreprise serait politique ou ne serait pas, nous avait-on promis. Elle s’engagerait sur les sujets de société pour devenir une force du bien contre le mal.
L’idée était séduisante. Mais elle reposait sur un pari risqué: celui que les dirigeants choisiraient toujours les « bonnes » causes, c’est à dire celles que les promoteurs de cette idée voulaient défendre. Elon Musk a tout fait exploser. Son exemple, pour extrême qu’il soit, montre que le risque en demandant leur avis à des dirigeants est qu’ils le donnent, et qu’il ne plaise pas à ceux qui l’avaient demandé. Et si, au lieu d’exiger des entreprises qu’elles se transforment en acteurs politiques, on les laissait simplement bien faire leur travail ?