Sébastien Lanz affectionne les gageures. Après L’Enseignement de l’ignorance, adaptation de l’essai publié en 1999 par le philosophe Jean-Claude Michéa, le bonhomme s’attaque à Belle du seigneur et aux Valeureux, les deux derniers volets de la tétralogie littéraire entreprise, entre 1930 et 1969 par Albert Cohen (1895-1981).
Projet de longue haleine, Et vivre était sublime relève d’une utopie collective qui se matérialise dans une maison (le Théâtre des Halles) où, à plusieurs reprises, furent accueillis l’esprit et la lettre d’Albert Cohen.
Rencontre avec Sébastien Lanz, Héléna Vautrin et Régis Rossotto (conseiller à la mise en scène), à quelques jours de la création.
Et vivre était sublime : samedi 9 novembre, 20H, Théâtre des Halles Avignon.