Ce soir, mes filles et moi sommes rentrées avec Caroline et ses filles. Vous commencez certainement à connaître ce rituel! Il faisait bon et Caroline et moi nous sommes assises devant la résidence pendant que nos filles faisaient la chasse aux moucherons. Il y a une pelouse devant mon bâtiment et la voir m’a rappelé la scène à laquelle nous avions assisté samedi soir. Je l’ai racontée à Caroline.
- Samedi soir, lorsque nous sommes rentrés de chez mon amie qui habite le dixième, nous s...
Ce soir, mes filles et moi sommes rentrées avec Caroline et ses filles. Vous commencez certainement à connaître ce rituel! Il faisait bon et Caroline et moi nous sommes assises devant la résidence pendant que nos filles faisaient la chasse aux moucherons. Il y a une pelouse devant mon bâtiment et la voir m’a rappelé la scène à laquelle nous avions assisté samedi soir. Je l’ai racontée à Caroline.
- Samedi soir, lorsque nous sommes rentrés de chez mon amie qui habite le dixième, nous sommes arrivés juste après un couple de jeunes. Tu connais le fils de ceux qui habitent le deuxième escalier? - Oui, je crois. - C’est un jeune homme d’environ vingt ans. - Oui, je vois qui c’est. - Eh bien, c’était lui avec sa copine. Au lieu de rentrer à la maison directement, ils se sont allongés sur la pelouse comme s’ils allaient regarder les étoiles. - C’est sympa! - Oui, c’est sympa!
Cela m’a plu d’assister à cette scène parce que dans la résidence il y a pas mal de personnes âgées qui veulent imposer leur loi, interdire ceci, interdire cela et que les deux jeunes gens, en regardant les étoiles la nuit, allongés sur la pelouse, faisaient un pied de nez aux vieux râleurs couchés depuis belle lurette. Et puis cela m’a rappelé lorsque mon mari et moi avons voyagé en Italie en 2004. Nous avions été invités par son cousin et des amis à lui à un pique-nique nocturne à la plage la nuit de la San Lorenzo. C’est au cours de cette nuit que passent les étoiles filantes. Nous étions arrivés alors qu’il ne faisait pas encore nuit et nous avons vu la plage se vider de ses occupants du jour et arriver ceux de la nuit : des familles avec des braseros, des amoureux, des bandes de copains. Nous n’avons pas vu d’étoiles filantes, il faisait froid, mais c’était magique quand même. Je me relis et je crois que j’essaye de vous dire quelque chose en écho à ce texte d’Alain de Botton que je viens de lire sur le blog de The School of Life.
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