Chers auditeurs, je suis bien rentrée de Bretagne et je suis heureuse de vous retrouver après une interruption d’une semaine pour cause de maman-débordée-ne-sait-plus-où-donner-de-la-tête! Maintenant, ça va mieux, j’ai réussi à donner un rythme à nos journées et ainsi à retrouver du temps pour vous écrire.
Aujourd’hui, nous sommes sorties après la sieste. La grande activité de la fin de journée est d’aller chercher mon mari à la gare. Il était un peu trop tôt pour nous y rendre directe...
Chers auditeurs, je suis bien rentrée de Bretagne et je suis heureuse de vous retrouver après une interruption d’une semaine pour cause de maman-débordée-ne-sait-plus-où-donner-de-la-tête! Maintenant, ça va mieux, j’ai réussi à donner un rythme à nos journées et ainsi à retrouver du temps pour vous écrire.
Aujourd’hui, nous sommes sorties après la sieste. La grande activité de la fin de journée est d’aller chercher mon mari à la gare. Il était un peu trop tôt pour nous y rendre directement alors nous avons fait un détour par la zone de bureaux qui a été construite à quelques minutes à pied de chez nous. Ce n’est pas l’endroit le plus sympatique pour se promener (vous vous souvenez peut-être que c’est là que se trouve le siège d’une multinationale de l’informatique, un bâtiment noir et entouré de hautes grilles), mais au moins là-bas les trottoirs sont hyper lisses et cela va très bien pour faire de la trotinette. Nous roulions tranquilement lorsque Micaela fut attirée par un objet qu’elle devinait à travers la vitre d’un bureau.
- Oh, maman, regarde, il y a un doudou!
Je me suis approchée de la vitre du bâtiment. On voyait une grande pièce remplie de postes de travail tous semblables. Effectivement, sur celui qui était le plus proche de la fenêtre, un petit oiseau jaune en peluche trônait, solitaire, sur un bureau bien rangé.
Felicia s’est approchée.
- Là nounours, maman, regarde!
Effectivement, un peu plus loin c’était un nounours qui veillait sur le bureau d’un employé.
Nous avons continué à avancer et à regarder. Je vous rassure tout le monde était déjà parti. Mais je trouvais cela fascinant de regarder de quelle manière ces bureaux impersonnels avait été «personnalisés» par leur propriétaire. Il y avait des petites plantes, beaucoup de peluches, de petits gadgets rigolos et colorés, une tasse avec un sachet de thé qui infusait, quelques cartes postales. Ce qui m’a le plus frappé c’était quand même les peluches. Je n’avais pas le souvenir qu’à mon époque on en apportait comme ça au travail. Et je trouvais que Micaela avait raison de les appeler des doudous. Est-ce que finalement ce n’est pas comme avoir avec soi un doudou pour se protéger d’un environnement hostile? Finalement, c’était assez émouvant. Est-ce que vous avez un doudou, vous, sur votre bureau?
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