Il y a eu une semaine de silence sur les ondes de One thing in a French day depuis mon retour de Dieppe. Avec le recul, je crois pouvoir attribuer ce silence au blues de la rentrée et au sevrage de la sieste que je tente sur moi-même. Le retour s’est bien passé, nous étions très heureux de nos deux semaines passées en Normandie. Nous avons respiré l’air marin une dernière fois, nous avons laissé le vent caresser notre visage et nos yeux s’émerveiller du spectacle de la mer et nous sommes par...
Il y a eu une semaine de silence sur les ondes de One thing in a French day depuis mon retour de Dieppe. Avec le recul, je crois pouvoir attribuer ce silence au blues de la rentrée et au sevrage de la sieste que je tente sur moi-même. Le retour s’est bien passé, nous étions très heureux de nos deux semaines passées en Normandie. Nous avons respiré l’air marin une dernière fois, nous avons laissé le vent caresser notre visage et nos yeux s’émerveiller du spectacle de la mer et nous sommes partis. Lundi nous avons fait la connaissance du bébé de Caroline né pendant l’été. J’étais super contente de revoir mon amie. Puis il a fallu se préparer pour l’école. Micaela est entrée en grande section, la dernière année de maternelle. Elle a à peine pleuré lorsque je l’ai laissée en classe, ses yeux se sont emplis de larmes et elle est allée rejoindre ses camarades. Felicia a passé sa première journée à l’école vendredi. Elle est entrée dans la classe où de nombreux enfants hurlaient, pleuraient de chagrin et elle est allée s’asseoir pour dessiner tranquillement. Le soir, Isabelle, sa maîtresse qui était aussi celle de Micaela en petite section, m’a dit que tout s’était très bien passé. C’était la partie facile de la rentrée. Mais repartir pour l’école, les aller-retour, le temps qui change, l’automne qui s’installe, les gens froids, les BFPS, les automobilistes qui roulent comme des malades, les maîtres de chiens qui oublient leurs déjections sur le trottoir, tout ça m’a donné un peu le blues. Comme nous nous le disions avec une maman qui venait de rentrer de deux mois de vacances au Maroc, on se demande parfois ce qu’on fait ici. J’avais l’impression que ces deux jours de fin de semaine avaient à eux-seuls effacé tout le bienfait de l’été. Enfin, demain est un autre jour.
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