Alors que je sortais de la résidence pour aller chercher mes filles à l’école, je suis tombée sur mon voisin Jacques. Il se rendait à la poste, il m’a proposé de faire le chemin avec moi jusqu’à l’école. Nous n’avons pas traîné car je pensais être en retard. Je sais que pour être à l’heure, il faut que je quitte la maison à 16h15. Finalement, nous étions en avance, le portail de l’école n’était pas encore ouvert et un attroupement de parents, nounous et poussettes barait la rue.
Je me...
Alors que je sortais de la résidence pour aller chercher mes filles à l’école, je suis tombée sur mon voisin Jacques. Il se rendait à la poste, il m’a proposé de faire le chemin avec moi jusqu’à l’école. Nous n’avons pas traîné car je pensais être en retard. Je sais que pour être à l’heure, il faut que je quitte la maison à 16h15. Finalement, nous étions en avance, le portail de l’école n’était pas encore ouvert et un attroupement de parents, nounous et poussettes barait la rue.
Je me rappelle que lorsque je n’avais pas encore mes enfants, je pestais à chaque fois que je passais par là car il est impossible de passer.
Maintenant, je fais partie tous les soirs de l’attroupement. Cet attroupement est intéressant à étudier. Les plus près du portail sont toujours les nounous avec leurs énormes poussettes deux places. Elles barrent carrément le passage à qui voudrait leur piquer leur place. Elles se connaissent toutes, rigolent, échangent leurs nouvelles, se plaignent de leurs conditions de travail. Puis, il y a le clan des BFPS qui elles aussi ne se parlent qu’entre elles. Il y a ceux qui consultent leur téléphone portable. Et il y a les autres. Je crois que je fais partie des autres. Lorsque le portail s’ouvre, l’attroupement se fait files de poussettes et nous entrons chacun notre tour. Il y en a déjà qui ressorte lorsque j’arrive à faufiler ma poussette dans l’école. Comment font-elles ces femmes pour récupérer si vite leurs bambins? Cela reste un mystère.
Mais aujourd’hui, j’étais avec Jacques et discutant avec lui, je n’ai rien vu de l’attroupement, c’était comme si je n’y étais pas. Sortis de l’école, nous avons attendu Caroline et ses filles et nous avons regagné la résidence.
C’est ça une bonne journée, rentrer à la maison en amicale compagnie.
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