Cet après-midi, j’étais en train de travailler sur mon ordinateur, luttant vaillamment contre le froid (il fait 15 °C dans l’appartement, nous n’y sommes pas habitués) et contre le sommeil (toujours en sevrage de sieste) quand tout à coup plus rien, l’écran était devenu noir et l’ordinateur s’était éteint. Ah. Quelques secondes plus tard, il se remet sous tension. C’est bon, ai-je pensé, ce n’était qu’une petite coupure. Mais aussitôt le courant est à nouveau coupé. Plus d’électricité dans ...
Cet après-midi, j’étais en train de travailler sur mon ordinateur, luttant vaillamment contre le froid (il fait 15 °C dans l’appartement, nous n’y sommes pas habitués) et contre le sommeil (toujours en sevrage de sieste) quand tout à coup plus rien, l’écran était devenu noir et l’ordinateur s’était éteint. Ah. Quelques secondes plus tard, il se remet sous tension. C’est bon, ai-je pensé, ce n’était qu’une petite coupure. Mais aussitôt le courant est à nouveau coupé. Plus d’électricité dans le salon, ni dans la cuisine, ni ailleurs dans l’appartement. J’ai ouvert la porte d’entrée pour vérifier si cela concernait simplement mon appartement ou bien le reste de l’immeuble. La lumière ne fonctionnait pas non plus sur le palier. On entendait une scie électrique fonctionner au loin, j’ai donc pensé que la coupure ne touchait pas tout le quartier. Et si cela durait longtemps ? J’ai pensé à mon frigo et surtout à la partie congélateur. Il fallait peut-être que je trouve une solution pour les surgelés. J’ai eu l’idée d’appeler mon voisin Jacques (avec mon téléphone portable) pour savoir s’il était concerné par la coupure de courant. - Tu me devances mon appel de quelques secondes. J’allais t’appeler. J’imagine que tu n’as plus de courant ? me dit Jacques. - C’est exactement ça. C’est donc toute la résidence qui est touchée, lui ai-je répondu. - J’en ai bien peur. Heureusement qu’il ne fait pas nuit. Tu as une lampe torche chez toi ? - Euh, non. Nous avons raccroché sur le constat qu’on n’avait plus qu’à attendre. La coupure a duré une bonne demi-heure. Le soir, en rentrant de l’école, alors que la coupure était oubliée, Caroline et moi avons croisé Jacques. Nous avons reparlé de l’incident. - Ah, moi je suis restée sur mon canapé, je savais que ça allait revenir, nous a dit Caroline toujours très cool. On a bien ri.
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