Vous savez que le mercredi il n’y a pas école. Aujourd’hui, mes parents se sont occupés des filles. Mon père veillait sur Lisa pendant sa sieste du matin et j’ai accompagné les deux grandes chez mes parents à La Défense où elles ont passé la journée avec ma mère. J’ai profité de ma venue à La Défense pour faire un peu de shopping. Je suis allée au Cnit. L’intérieur du Cnit a entièrement était réaménagé l’année dernière et je n’y étais pas retournée depuis la fin des travaux. Hum, comment vous...
Vous savez que le mercredi il n’y a pas école. Aujourd’hui, mes parents se sont occupés des filles. Mon père veillait sur Lisa pendant sa sieste du matin et j’ai accompagné les deux grandes chez mes parents à La Défense où elles ont passé la journée avec ma mère. J’ai profité de ma venue à La Défense pour faire un peu de shopping. Je suis allée au Cnit. L’intérieur du Cnit a entièrement était réaménagé l’année dernière et je n’y étais pas retournée depuis la fin des travaux. Hum, comment vous décrire le Cnit? C’est un bâtiment particulier, moderne et novateur. C’est une grande voile blanche triangulaire, gonflée par un vent imaginaire et retenue au sol par ses trois coins. Il a été construit en 1958 et il a été inauguré par le Général de Gaulle et André Malraux. Il accueille de grands salons professionnels liés aux technologies, mais aussi un centre commercial. Dans le grand hall du rez de chaussée se croisent des hommes d’affaires, des personnes venues faire leurs courses, des jeunes. Le mélange est étrange. Je dis que les gens se croisent, mais en fait ce n’est pas exactement ça. Ce n’est pas comme si c’était un couloir de correspondance dans le métro. Le hall est très grand, les gens semblent marcher à un pas raisonnable, certains flânent, certains sont arrêtés et discuttent. C’est un peu comme si l’espace les ralentissait. Au fond du hall, avant l’accès à la partie centre d’affaires et salons professionnels, il y a des bancs ronds où beaucoup d’hommes et de femmes d’affaires s’assoient pour utiliser leur téléphone portable ou leur ordinateur. Ils sont concentrés et cela les rend intéressants à observer. Je me suis assise un instant après mon shopping fructueux, mes sacs à la main. J’entendais des bouts de conversations.
• Il faut surtout qu’on leur montre qu’on croit en notre projet. C’est essentiel.
• On ne bougera pas tant que le contrat ne sera pas signé.
• On n’a pas su gérer la situation. C’est bien ça qu’il faut reconnaître.
Quel jargon! Je me demande si les gens emmènent aussi leurs mots du travail à la maison.
- Il faut surtout qu’on croit à la réussite de notre blanquette de veau. C’est essentiel.
- On ne bougera pas tant que tu n’auras pas signé ta lettre au Père Noël.
- On n’a pas su gérer le bain des enfants. Il faut reconnaître qu’il y a de l’eau partout dans la salle de bains.
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