Le mercredi, il y a quelque chose qui motive les filles pour sortir, c’est d’aller à la Biocoop acheter des saucisses de volailles. Elles en raffolent. — Vite, les filles, il faut se dépêcher avant qu’on nous les pique ! — Mais maman, ça fait trois fois qu’il n’y en a pas ! — C’est peut-être qu’on ne se dépêche pas assez. Vous l’avez compris, aujourd’hui, la motivation n’était pas forte. C’était vrai que les saucisses de volaille se faisaient plutôt rares ces derniers temps. J’ai dû trouver...
Le mercredi, il y a quelque chose qui motive les filles pour sortir, c’est d’aller à la Biocoop acheter des saucisses de volailles. Elles en raffolent. — Vite, les filles, il faut se dépêcher avant qu’on nous les pique ! — Mais maman, ça fait trois fois qu’il n’y en a pas ! — C’est peut-être qu’on ne se dépêche pas assez. Vous l’avez compris, aujourd’hui, la motivation n’était pas forte. C’était vrai que les saucisses de volaille se faisaient plutôt rares ces derniers temps. J’ai dû trouver une autre perspective alléchante pour les encourager à sortir. — On achètera des chocolats liégeois. — Ah, super ! C’est trop bien ! se sont exclamées les filles. Nous sommes donc parties. Au rayon frais, aucune saucisse de volaille, comme Micaela l’avait anticipé. Nous avons donc pris des chocolats liégeois. Alors que je déposais mes articles sur le tapis de la caisse, aidée des filles (Maman, tu as vu, j’ai mis la boîte d’œufs toute seule !), le caissier s’est adressé à moi, presque à voix basse. — Je voulais vous dire, nous n’aurons plus de saucisses de volailles. Je n’ai pas encore trouvé de nouveau fournisseur. — Aïe, les filles vont être tristes. — Je m’en doute. Je suis désolé. Heureusement, depuis, nous avons découvert les petits carrés au Comté ! Je ne sais pas si cela les motiverait pour sortir, mais en tout cas les 150 grammes que j’avais achetés sont partis rapidement dans les petites bouches gourmandes. Personne n’était fatigué de marcher sur le chemin du retour !
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