Ce matin, Caroline et moi avions décidé de faire un peu les soldes. Nous sommes allées à Paris pendant que Laurie gardait nos filles. Direction de la rue du Cherche-Midi où se trouve le magasin danois Noa-Noa qui me plaît tant. Nous sommes arrivées presque à l’ouverture du magasin. Il n’y avait pas de trop de monde. Nous avons pris notre temps pour regarder ce qui nous plaisait. Le magasin en lui-même est petit, mais sur chaque cintre est présenté un modèle différent. Ensuite, la vendeuse va c...
Ce matin, Caroline et moi avions décidé de faire un peu les soldes. Nous sommes allées à Paris pendant que Laurie gardait nos filles. Direction de la rue du Cherche-Midi où se trouve le magasin danois Noa-Noa qui me plaît tant. Nous sommes arrivées presque à l’ouverture du magasin. Il n’y avait pas de trop de monde. Nous avons pris notre temps pour regarder ce qui nous plaisait. Le magasin en lui-même est petit, mais sur chaque cintre est présenté un modèle différent. Ensuite, la vendeuse va chercher la taille de sa cliente en réserve. Caroline avait à la main un joli haut rose-pale et s’apprêtait à entrer dans une cabine d’essayage quand une dame âgée s’est adressée à elle.
— Il vous en reste des comme celui que vous tenez à la main?
— Je ne sais pas, Madame, je ne suis pas du magasin.
— Ah. Mais, vous allez le prendre?
— Je ne l’ai pas encore essayé.
— C’est quelle taille?
— Taille S.
— C’est parfait pour ma fille, elle est en train d’essayer dans l’autre cabine. Vous permettez?
— Je ne l’ai pas encore essayé, mais nous pouvons demander à une vendeuse s’il reste des tailles S.
La vieille dame avait déjà la main sur le vêtement. Caroline a demandé à une vendeuse qui lui a assuré qu’il en restait d’autres.
La vieille dame s’est agrippée encore plus fort au vêtement, faisant un pas dans la cabine de Caroline. C’était celui-là qu’elle voulait. D’un naturel cool, Caroline le lui a cédé. La vendeuse est allée lui en chercher un neuf.
Un peu plus tard, j’étais à la caisse, les affaires que j’avais choisies devant moi, attendant de payer, quand la même veille dame se glisse à côté de moi et pose la main sur l’écharpe que je voulais acheter.
— C’est joli ça!
— Oui, mais c’est à moi, ai-je vite répondu.
La vendeuse a pouffé de rire et a glissé à Caroline qui n’était pas loin.
— À chaque solde, on en a une comme ça.
C’est vrai qu’elle nous a bien fait rire la mamie.
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