Ce matin, nous sommes allés à Concarneau. J’aime beaucoup l’ambiance de cette ville. D’abord parce que c’est un grand port et que l’on voit des bateaux de pêches de toutes tailles, du petit chalutier qui passe avec son bruit de moteur typique (teuf, teuf, teuf), au gros navire véritable usine qui part pêcher loin (trop loin?). Il y a également un port de plaisance et pas mal de touristes surtout dans la ville close construite par Vauban au dix-septième siècle. Bref, ça bouge pas mal. Enf...
Ce matin, nous sommes allés à Concarneau. J’aime beaucoup l’ambiance de cette ville. D’abord parce que c’est un grand port et que l’on voit des bateaux de pêches de toutes tailles, du petit chalutier qui passe avec son bruit de moteur typique (teuf, teuf, teuf), au gros navire véritable usine qui part pêcher loin (trop loin?). Il y a également un port de plaisance et pas mal de touristes surtout dans la ville close construite par Vauban au dix-septième siècle. Bref, ça bouge pas mal. Enfin, ce qui me plaît c’est cette impression d’être dans un livre de Georges Simenon. Vous savez, cette ambiance particulière, parfois pesante, tellement humaine et réaliste que l’on retrouve dans ses livres. Il a écrit deux livres qui se situent à Concarneau : Le chien jaune et Les demoiselles de Concarneau.
Dans ce deuxième roman, le livre s’ouvre sur cette scène : à la nuit tombée, un homme rentre sur Concarneau en voiture. Il est stressé parce qu’il n’aime pas conduire, surtout quand il fait nuit. Et puis, c’est le drame, sur cette route.
Et cette route, justement, j’ai eu l’impression de la connaître lorsque j’ai lu le livre. Je me suis mise dans la tête que c’est la route que nous empruntons pour aller de La Forêt Fouesnant à Concarneau. Nous pourrions aller plus vite en suivant la grande route qui nous fait arriver par les hauteurs, mais nous avons une préférence pour cette route qui passe par la forêt, qui longe ensuite la anse Saint-Jean, puis la côte. Avant d’entrer dans Concarneau, la route descend une colline et tout de suite en monte une autre. Mon mari prend de l’élan et nous roulons vite. Et toujours dans ce moment où nous roulons vite, je pense à ce livre. Et puis, nous arrivons en haut de la côte suivante et quelques instants plus tard tout est oublié lorsque nous découvrons la mer et ses voiliers.
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