Cet après-midi, je travaillais tranquillement installée à mon bureau, quand, faisant une pause pour réfléchir, j’ai regardé par la fenêtre et j’ai remarqué un peu de bleu dans le marronnier en face de ma fenêtre. Vous vous souvenez certainement de cet arbre qui est chez nos voisins et qui est atteint par une maladie qui lui fait perdre ses feuilles prématurément.
Le bleu venait du plumage d’un geai. Un geai, cela faisait une éternité que je n’en avais pas vu. Il a sauté de branche en ...
Cet après-midi, je travaillais tranquillement installée à mon bureau, quand, faisant une pause pour réfléchir, j’ai regardé par la fenêtre et j’ai remarqué un peu de bleu dans le marronnier en face de ma fenêtre. Vous vous souvenez certainement de cet arbre qui est chez nos voisins et qui est atteint par une maladie qui lui fait perdre ses feuilles prématurément.
Le bleu venait du plumage d’un geai. Un geai, cela faisait une éternité que je n’en avais pas vu. Il a sauté de branche en branche, montant, puis descendant, puis remontant d’un coup d’ailes. C’était réjouissant de le voir se promener sur cet arbre sans feuilles. Puis d’un nouveau coup d’ailes, il est allé picorer et sautiller un peu plus loin sur le toit en terrasse d’un abri de jardin. Je me suis souvenue de la fois, où j’avais vu un geai, puis un autre, et encore un autre, qu’ils étaient une bande de sept geais à se promener d’arbre en arbre dans les environs. Cela m’a fait plaisir que cet oiseau vienne colorer mon paysage. Je n’avais jamais vu de geai avant d’habiter dans ce quartier. A la Défense, où j’ai grandi, il n’y a que des pigeons et de rares faucons que je n’ai jamais vus. Nous ne sommes qu’à une demie heure à pied de la Défense et la nature est déjà tellement différente : des hirondelles au printemps, des abeilles sauvages qui nichent dans les trous des fenêtres, des corneilles qui s’égosillent sinistrement, des pies bien habillées, des merles enchanteurs, des étourneaux en congrès dans les arbres, un cygne qui passe parfois haut dans le ciel ou bien des oies en route vers une autre destination et... des geais colorés.
Plus tard dans l’après-midi, j’ai fait un saut à Paris, avenue des Ternes. Je me suis arrêtée pour mettre mes gants et, en levant les yeux, j’ai vu.... un mur recouvert d’oiseaux dessinés en trompe-l'œil ! Je l’ai pris en photo pour vous.
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REPERES Les oiseaux les plus fréquents à Paris - La Défense - La Grande Arche - Avenue des Ternes - 3 EXPRESSIONS UTILES - UN PEU DE GRAMMAIRE jeu sur une phrase.
Jouons une nouvelle fois.
« Je me suis souvenue de la fois, où j’avais vu un geai, puis un autre, et encore un autre.
Imaginons que je parle d’une hirondelle, mais que je ne souhaite pas répéter le mot “hirondelle”. Comment la phrase change-t-elle ?
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