Ce matin, c’était le départ. Nous nous sommes levés avant les filles pour terminer de préparer nos affaires. J’ai ouvert la fenêtre et je me suis dit que j’allais encore profiter cinq minutes de la belle vue. L’air frais du matin est venu me chatouiller le visage, puis est venu un son. Un son qui emplissait l’air, qui venait du sol, comme un roulement de tambour, un bruit sourd, que je connaissais, mais que je n’avais jamais entendu comme ça. Puis je les ai vus, les quatre chevaux qui la ve...
Ce matin, c’était le départ. Nous nous sommes levés avant les filles pour terminer de préparer nos affaires. J’ai ouvert la fenêtre et je me suis dit que j’allais encore profiter cinq minutes de la belle vue. L’air frais du matin est venu me chatouiller le visage, puis est venu un son. Un son qui emplissait l’air, qui venait du sol, comme un roulement de tambour, un bruit sourd, que je connaissais, mais que je n’avais jamais entendu comme ça. Puis je les ai vus, les quatre chevaux qui la veille paissaient tranquillement, étaient en train de dévaler la colline au galop. Le bruit, c’était ça, le galop des chevaux, leurs sabots qui faisaient vibrer le sol. Arrivés en bas, ils sont remontés et ils sont redescendus toujours au galop, ensemble. Je n’avais jamais vu ça. Ah, oui, vous vous dîtes comme moi que je suis vraiment une fille de la ville !
Je suis descendue précipitamment voir mon mari pendant que les chevaux entamaient leur remontée.
— Viens vite sur la terrasse ! Les chevaux, regarde les chevaux au galop !
Nous sommes sortis et nous les avons admirés dévaler une dernière fois. Ensuite, ils sont allés brouter. Et nous, nous sommes allés prendre notre petit-déjeuner.
Moins d’une heure et demie plus tard, nous avions dit au revoir à notre charmante propriétaire et nous avions pris la route de Lyon.
— Ce n’est pas par ici qu’on avait vu le poney blanc ? ai-je soudain demandé à mon mari.
— Peut-être, a répondu mon mari. Tu veux que je m’arrête ?
— Oui, je pourrais le prendre en photo, s’il est là.
Il était bien là, un peu loin. Mais, même de loin, il avait ce même air que j’avais remarqué la veille, un peu triste et un peu étonné. Je l’ai pris en photo. C’est à ce moment-là que nous avons décidé de faire un petit détour pour encore profiter de la région avant de nous rendre chez ma belle-mère pour terminer les vacances. J’ai encore pris quelques photos, notamment des vaches et leurs petits veaux qui avaient l’air bien étonnés de découvrir notre voiture jaune !
Au sommaire de One thing in a French day PLUS : REPERES des infos supplémentaires sur le texte : les chevaux, la belle-famille 3 EXPRESSIONS UTILES pour parler français comme un vrai Français (ou une Française!) UN PEU DE GRAMMAIRE concordance des temps
« Moins d’une heure et demie plus tard, nous avions dit au revoir à notre charmante propriétaire et nous avions pris la route de Lyon. »
Pouvez-vous identifier le temps des deux verbes de cette phrase?
Quelle différence de sens y a-t-il si à la place de « nous avions pris la route de Lyon », j’avais écrit « nous avons pris la route de Lyon » ?
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