Aujourd’hui, nous étions jeudi, le jour de la semaine que mon père attendait avec impatience, avec une grande impatience ! Car c’était le jour de son rendez-vous à l’aéroclub de Quimper pour un vol d’une demi-heure. Cela faisait plus de trente ans que mon père n’avait pas piloté.
Nous sommes arrivés à l’aéroclub une bonne demi-heure en avance. Nous avons discuté avec la sympathique secrétaire (qui s’appelait Laetitia !). Mon père lui a montré son carnet de vol et sa photo à bord de l’Ambassador...
Aujourd’hui, nous étions jeudi, le jour de la semaine que mon père attendait avec impatience, avec une grande impatience ! Car c’était le jour de son rendez-vous à l’aéroclub de Quimper pour un vol d’une demi-heure. Cela faisait plus de trente ans que mon père n’avait pas piloté.
Nous sommes arrivés à l’aéroclub une bonne demi-heure en avance. Nous avons discuté avec la sympathique secrétaire (qui s’appelait Laetitia !). Mon père lui a montré son carnet de vol et sa photo à bord de l’Ambassador sur lequel il a fait le tour de France aérien des jeunes pilotes en 1961. Les filles n’en revenaient pas de voir que leur Papy avait été un jeune homme.
— Non, c’est pas toi sur la photo ! Tu nous fais une blague ! a dit Felicia.
Laetitia a jeté un œil à la photo.
— Très bel avion !
Puis l’instructeur est venu chercher mon père.
Dès que les filles ont vu leur Papy monter dans l’avion, elles se sont mises à sauter de joie.
— Oh, c’est Papy qui monte dans l’avion ! Oh, son avion est vert ! Oh, ça y est, il part !
Le petit avion a quitté le parking de l’aéroclub pour remonter la piste. Il a alors disparu de notre champ de vision, puis tout à coup nous l’avons vu arriver à fond dans l’autre sens et s’envoler ! Nous l’avons suivi des yeux le plus longtemps possible. Papy était parti dans les airs ! En attendant son retour, nous avons profité du jardin de l’aéroclub pour goûter tranquillement. Il y avait des habitués qui prenaient un verre. Un avion a atterri et est revenu sur le parking, un instructeur et un couple de retraités se sont extraits du cockpit. Ils avaient l’air aux anges ! Le temps de suivre tout le cérémonial de leur retour sur terre (prises de photos devant l’appareil, chaleureuses poignées de main à l’instructeur, retour à l’aéroclub un grand sourire aux lèvres) et le petit avion vert a subitement refait son apparition. Papy était de retour. Je prenais des photos avec le zoom et je peux vous dire qu’il avait aussi ce sourire ravi aux lèvres !
— C’est toi qui conduisais l’avion ? ont demandé les deux grandes.
— Oui, j’ai piloté tout le temps ! Ah, ça fait du bien ! On a fait un petit tour au bord de la mer : pointe de la Torche, pointe de Penmarc’h, Benodet... La côte est magnifique vue du ciel ! C’était vraiment super !
AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast)
Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8
Pendant les vacances, la newsletter aura un format plus libre, sans rubriques imposées.
REPERES : des explications sur le texte.
UN PEU DE GRAMMAIRE
« Cela faisait plus de trente ans que mon père n’avait pas piloté. »
Cette construction de phrase peut vous servir dans vos conversations courantes. Commençons par la mettre au présent.
Puis utilisons-la dans d’autres contextes.
— (Je) Un mois / manger des courgettes
— Dix minutes / pleuvoir
— (Elle) Deux ans / pas parler français
— (Nous) Une semaine / aller à la piscine
— (Tu) Trois heures / voir Jean-Louis
A vous de jouer !
REPONSE DANS LA NEWSLETTER
View more