Un soir, Vincenzo et Marina (sa fiancée) sont passés nous chercher avant d’aller à Monopoli assister à une fête. Ils étaient arrivés en avance, nous en avons profité pour faire ensemble un tour de la masseria où nous logions. La masseria se trouvait à moins d’un kilomètre de la ville de Noci, sur une petite route en lacets ne permettant le passage que d’une seule voiture à la fois et bordée de murets en pierres plates. Stress garanti !
La masseria était composée d’un grand bâtiment datant de...
Un soir, Vincenzo et Marina (sa fiancée) sont passés nous chercher avant d’aller à Monopoli assister à une fête. Ils étaient arrivés en avance, nous en avons profité pour faire ensemble un tour de la masseria où nous logions. La masseria se trouvait à moins d’un kilomètre de la ville de Noci, sur une petite route en lacets ne permettant le passage que d’une seule voiture à la fois et bordée de murets en pierres plates. Stress garanti !
La masseria était composée d’un grand bâtiment datant des années trente, dans lequel se trouvait notre location et d’autres logements, et de bâtiments techniques pour la production d’huile d’olive situés à la lisière de champs d’oliviers. Pendant deux semaines, nous avons été les seuls habitants.
Ce soir-là, Vincenzo nous a expliqué comment étaient récoltées les olives. Son père possède un grand terrain avec des oliviers, il a donc quelques connaissances sur le sujet. La récolte a lieu en fin d’année, au mois de décembre. A l’aide d’une sorte de râteau qui est passé le long des rameaux de l’arbre, on fait tomber les olives dans un filet étendu autour de l’arbre. Il nous a expliqué qu’on pouvait aussi utiliser une sorte de canne électrique qui secouait les rameaux. Il nous a montré les grandes caisses dans lesquelles on peut stocker trois cents kilos d’olives. Trois cents kilos donnent environ trente-trois litres d’huile, mais le rendement varie chaque année en fonction de la qualité des olives. Vincenzo nous a enfin expliqué que certains domaines, immenses, attendent que les fruits tombent tout seuls des arbres. Dans ce cas, l’huile ne peut avoir l’appellation d’huile vierge.
Les moustiques ont commencé à arriver et nous sommes partis pour Monopoli.
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REPERES : des explications sur le texte.
3 EXPRESSIONS UTILES : pour parler français comme un vrai Français.UN PEU DE GRAMMAIRE jeu sur une phrase.
Prenons cette phrase : « Il nous a montré les grandes caisses dans lesquelles on peut stocker trois cents kilos d’olives. » Je vous propose de changer le « il » en « vous », le « nous » par le pronom de la troisième personne du pluriel, « caisses » en « bacs » et les « trois cents » en 319 à écrire en lettres.
Au travail !
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