J’ai croisé mon amie Caroline et ses filles, tout à l’heure, dans la rue. Caroline n’était pas comme d’habitude, quelque chose avec changé dans son physique. - Tu ne remarques rien? m’a-t-elle demandé. - Si, tu es maquillée et tu as coupé ta frange. - J’ai fait une couleur aussi. Qu’est-ce que tu en penses? - Ça te va bien. La frange courte te donne un air sérieux, mais c’est féminin. - Et la couleur, tu ne trouves pas ça trop foncé? - Non. C’est plus clair au dessus, non? - Oui, c’est la ...
J’ai croisé mon amie Caroline et ses filles, tout à l’heure, dans la rue. Caroline n’était pas comme d’habitude, quelque chose avec changé dans son physique. - Tu ne remarques rien? m’a-t-elle demandé. - Si, tu es maquillée et tu as coupé ta frange. - J’ai fait une couleur aussi. Qu’est-ce que tu en penses? - Ça te va bien. La frange courte te donne un air sérieux, mais c’est féminin. - Et la couleur, tu ne trouves pas ça trop foncé? - Non. C’est plus clair au dessus, non? - Oui, c’est la coupe et la couleur à la mode. Il faut être bicolore. - Ah bon! - En fait, je me suis fait coiffer devant trente Ukrainiens, ce matin. - Trente Ukrainiens? Qu’est-ce que c’est que cette histoire? Caroline me regarda avec un sourire amusé. - Ben, c’est la grand-mère d’une amie de Mathilde qui était coiffeuse et qui recherchait pour un ami formateur des modèles. - Ah, tout s’explique! - Je pensais qu’il n’y aurait que quelques personnes, mais je me suis retrouvée sur une estrade devant les fameux trente Ukrainiens venus apprendre les coupes à la mode. Il y avait un traducteur qui traduisait tout ce que le coiffeur disait. C’était marrant. Nous avons rigolé de cette aventure un peu surréaliste. Ça pourrait être un épisode d’un livre d’Eduardo Mendoza. Vous ne trouvez pas?
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