Samedi matin, nous sommes allés au marché en voiture. D’habitude nous y allons à pied, mais nous avions rendez-vous chez le docteur un peu plus tard dans la matinée. Lorsque nous sommes arrivés dans la zone du marché, impossible de trouver une place pour garer la voiture. Mon mari s’est garé en double file et je suis allée faire nos emplettes chez le producteur de fruits et légumes. Il y avait la queue, j’ai eu tout le temps de décider de ce que j’allais acheter, d’écouter Maryse parler avec s...
Samedi matin, nous sommes allés au marché en voiture. D’habitude nous y allons à pied, mais nous avions rendez-vous chez le docteur un peu plus tard dans la matinée. Lorsque nous sommes arrivés dans la zone du marché, impossible de trouver une place pour garer la voiture. Mon mari s’est garé en double file et je suis allée faire nos emplettes chez le producteur de fruits et légumes. Il y avait la queue, j’ai eu tout le temps de décider de ce que j’allais acheter, d’écouter Maryse parler avec ses clientes, évoquer la bonne récolte de pommes, la maturité des poires, regretter l’absence de son frère parti faire un tour pour découper les tranches de potiron. A moment, j’ai jeté un œil dehors. Il s’était mis à pleuvoir des cordes. Puis ce fut mon tour. Comme d’habitude, je n’ai pas su être raisonnable et je me suis chargée comme une bourrique. Il pleuvait toujours lorsque je suis sortie du marché. Je me suis dépéché de rejoindre la voiture. En me voyant arriver, mon mari a voulu mettre en route la voiture. Et là, un super bruit bizarre est sorti du capot. Oh, oh. Je me suis réfugiée dans la voiture pour éviter d’être trempée.
- Qu’est-ce qui se passe?
- Je n’ai plus de batterie.
- Mais on va pouvoir repartir.
- Non.
- Comment ça, non?
- On est en panne. On ne peut pas repartir. Il faut que quelqu’un nous dépanne avec des pinces.
- Mais on a rendez-vous chez le docteur!
- Je sais. Là ça va être difficile d’être à l’heure.
- Oh, zut!
J’ai appelé le docteur pour lui expliquer la situation.
- Je pourrais essayer d’appeler Caroline. Peut-être qu’Olivier pourrait nous dépanner.
- S’ils sont là.
- Bon, j’essaye. Ah, Caroline est sur messagerie. Bon, le mieux est que je rentre à la maison avec les filles et que j’essaye de trouver quelqu’un.
- J’ai des pinces à la cave. Tu rentres avec les filles?
- Oui, c’est mieux.
Deux minutes plus tard nous étions dans le bus. Un quart d’heure plus tard nous étions à la maison et je réussissais à joindre Caroline. Olivier, son mari, a pu secourir le mien.
Ah, Framboise, tu nous fais ta crise à cause de Bouton d’or? Mais je compte sur toi pour m’emmener à la maternité le jour J!
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