“Je déprime! Nous allons devenir fous!”, voilà les paroles de mon mari dimanche soir après un week-end passé dans les pleurs et les cris. La situation a commencé à s’aggraver dès vendredi soir. Lisa, tout comme Micaela, souffre de reflux. J’arrivais à la soulager jusqu’à présent avec des moyens classiques : des pansements gastriques et de l’homéopathie. Mais l’œsophagite s’est tout de même installée, les réveils en pleurs se sont fait de plus en plus fréquents et dimanche, s’en était à point qu...
“Je déprime! Nous allons devenir fous!”, voilà les paroles de mon mari dimanche soir après un week-end passé dans les pleurs et les cris. La situation a commencé à s’aggraver dès vendredi soir. Lisa, tout comme Micaela, souffre de reflux. J’arrivais à la soulager jusqu’à présent avec des moyens classiques : des pansements gastriques et de l’homéopathie. Mais l’œsophagite s’est tout de même installée, les réveils en pleurs se sont fait de plus en plus fréquents et dimanche, s’en était à point qu’elle ne faisait qu’hurler de douleur, refusait de s’alimenter. Après une journée à ce rythme, elle a fini par s’écrouler de fatigue et dormir 7 heures d’affilées. Bien sûr, ces seuls moments de répit, elle les a passés dans mes bras. Les deux grandes, comme fait exprès, n’ont fait que caprices sur caprices, profitant des faiblesses de leur père. Micaela avait mal au bout du doigt et réclamait qu’on lui passe sous l’eau, Felicia ne voulait plus se nourrir que de chocolat et voulait passer ses journées à regarder la télé. Et elles en ont profité pour se disputer allègrement. Bref, l’horreur.
Heureusement, lundi a fini par arriver et j’ai pris rendez-vous avec la pédiatre. Après son dimanche de souffrance, Lisa a beaucoup dormi, ce qui a remis un peu de calme dans la maison.
Enfin, l’heure du rendez-vous est finalement arrivée.
- Oh, là, là a dit le docteur. Vous auriez pu appeler la pédiatre de garde. Dans ces cas-là, il ne faut pas hésiter. Bon, cette petite Lisa qui me sourit. Nous allons te donner un médicament qui va faire passer tes souffrances et réparer ta muqueuse gastrique.
Après le docteur, je suis allée à la pharmacie avec mon ordonnance. Toujours curieuse, je demande des informations au pharmacien sur ce médicament.
- Il s’agit de ce qu’on appelle un IPP c’est-à-dire d’un inhibiteur de la pompe à protons.
Un inhibiteur de la pompe à protons! Nous sommes en pleine science-fiction! En tout cas, c’est radical. Regardez, Lisa a retrouvé le sourire! Et toute la famille aussi!
View more