Hier, mon mari a repris le travail après deux semaines de congés. Hier soir, je lui demande comment s'est passé sa journée.
- Bien.
- Quelles sont les news? lui ai-je ensuite demandé car j'aime bien savoir ce qui se passe.
- Eh bien, il s'est passé des choses un peu tristes. Un de nos collègues s'est suicidé.
- Oh. Quelqu'un que je connaissais? lui ai-je demandé car nous avons travaillé dans la même entreprise.
- Oui, Untel.
- Ce n'est pas vrai!
J'étais horrifiée. Il m'a ensuite fait...
Hier, mon mari a repris le travail après deux semaines de congés. Hier soir, je lui demande comment s'est passé sa journée.
- Bien.
- Quelles sont les news? lui ai-je ensuite demandé car j'aime bien savoir ce qui se passe.
- Eh bien, il s'est passé des choses un peu tristes. Un de nos collègues s'est suicidé.
- Oh. Quelqu'un que je connaissais? lui ai-je demandé car nous avons travaillé dans la même entreprise.
- Oui, Untel.
- Ce n'est pas vrai!
J'étais horrifiée. Il m'a ensuite fait part des quelques informations qu'il possédait et combien ses proches collègues se reprochaient de n'avoir pas vu venir la chose, se sentant presque coupables. L'entreprise était en émoi, d'autant plus que vendredi dernier, on n'en est pas encore sûr, un autre collègue aurait tenté de mettre fin à ses jours.
J'ai immédiatement pensé à ce qui se passe chez France Télécom où il y a eu beaucoup de suicides dans le personnel. Le management du PDG avait été mis en cause.
Dans l'entreprise de mon mari, le PDG a changé et avec lui l'entreprise est devenue plus froide, seule la rentabilité semble désormais importante. Cet homme est un financier équipé d'oeillères, il voit droit devant lui et ne remarque pas, sur le côté, les dégâts causés par sa politique. Lundi matin, cet homme est venu voir mon mari. Sa seule préoccupation était de savoir si la grève d'un fournisseur important n'aurait pas trop de conséquence sur le trafic dans son entreprise.
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