Pour cet épisode final avant une pause nécessaire, j’ai reçu Nathan Chevalier, spécialiste du numérique. Il nous présente son projet Parabole, qui a pour fin d’aider l’Église dans sa communication numérique. Notre conversation débute alors sur la neutralité de l’outil. Comment trouver la place adaptée pour le numérique dans nos vies ? Nous touchons également à l’inséparabilité entre le beau, le vrai et le bien, et comment l’art doit être utilisé à des fins transcendantes.
Nous réalisons nos « confessions » dans une deuxième partie. Nous exprimons nos batailles face aux vices de la pornographie et de la masturbation. Nous partageons alors nos perspectives, entre Nathan qui a reçu une éducation catholique explicite, et moi, qui ai reçu cette éducation implicitement et partiellement. De même, nous soulignons la difficulté pour les jeunes d’être dans le monde, mais pas de ce monde.
Nous abordons alors un point critique : la relation face à la mort. Cette mort, elle défie l’homme ; il veut tout contrôler, être un surhomme, mais elle nous résiste. S’en suit une parenthèse critique du scientisme et plus particulièrement du transhumanisme. Serons-nous sauvés par Jésus ou par l’intelligence artificielle ? Je m’engage alors dans certaines nuances métaphysiques en revenant brièvement sur mon parcours en recherche de la vérité ultime — ce qui subsiste après l’élimination de tout ce qui présente des contradictions.
Pour refermer l’épisode du jour, Nathan nous présente son second projet majeur : Sanctifio. Ce nouveau site internet a pour objectif de référencer les différents lieux et horaires pour recevoir le sacrement de la Réconciliation en France. Nous insistons enfin sur l’importance de la régularité, mais également de la posture à adopter pour recevoir ce qu’il qualifie des « deux sacrements du quotidien ».