Après les 76 jours sans gouvernement du printemps dernier, c’est reparti pour une crise politique. Elle va avoir un impact négatif très important sur l’économie, et celui-ci est déjà visible. Une classe politique totalement décrédibilisée s’écharpe sur le pont du Titanic alors que le monde est en flammes. Or cette classe ne survit que parce que, malgré son incompétence, son immoralité et son irresponsabilité, nous continuons à la révérer. Nous ne payons pas tant le prix de son incurie que celui d’avoir trop longtemps accepté la supériorité morale du politique comme évidente. Il est temps de la contester.