"Je pense que si nous voulons que la situation change, si nous voulons que la situation se stabilise, si nous voulons véritablement arriver à amorcer un réel développement, à le maintenir juste à peine une étape du développement, va falloir que chaque burkinabè se serre la ceinture pour pouvoir se demander ce qu'il peut faire, ce qu'il peut donner, ce qu'il peut apporter. Le plus dur, c'est de pouvoir garder cette flamme-là, mais parce que derrière, on n'a pas toujours des mesures d'accompagnement, on n'a pas toujours des facilités pour pouvoir faire prospérer les projets que l'on a pour le bien de la communauté. (…) Je me dis l'essentiel, c'est de faire sa part et de se battre de toutes ses forces, de donner tout ce que l'on a, vraiment tout ce que l'on a. Si ça marche, tant mieux si ça ne marche pas, faute de moyens d'accompagnement ou des mesures d'accompagnement idoines, au moins, on aura essayé."