Un député ayant voté les pour les ZFE (zones de faible émission) avouait récemment à l’écrivain Alexandre Jardin, qui est très engagé contre cette mesure: « On a voulu bien faire, même si on a mal évalué l’impact ». On aurait pu croire que les lois étaient précisément votées sur la base de leur impact attendu, mais c’est manifestement faux. Elles semblent être plutôt votées sur des principes idéologiques. Elles constituent en cela ce que l’économiste Thomas Sowell appelle des solutions catégoriques, prétendant apporter une réponse unique et simple à des problèmes sociaux en réalité complexes. Les solutions catégoriques sont devenues monnaie courante aujourd’hui, éclipsant des approches pragmatiques, nuancées et justes, et les conséquences sont catastrophiques.