revue Ouvrage

revue Ouvrage

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Ouvrage est une revue francophone fondée à Montréal pour entretenir des espaces de débat un peu partout. Notre ouvrage, c’est celui d’articuler la critique et la théorie dans l’action en participant comme nous le pouvons à définir les concepts du moment contemporain. Nous souhaitons réfléchir aux contextes auxquels nous sommes subordonné·e·s, non en se contentant de les décrire, mais dans l’objectif de les confronter, de les secouer. Pour plus d'informations : www.revue-ouvrage.org

Episode List

*Lecture* Travail du sexe, pandémie & répression

May 10th, 2022 8:24 PM

Dans un texte originalement publié le 3 juin 2020, lors de la première vague de la COVID-19 au Québec, Adore Goldman propose une analyse des discours politiques sur le travail du sexe pendant la pandémie. L'autrice fait la lecture de «Travail du sexe, pandémie & répression» afin de réfléchir à la répression subie alors et maintenant par les travailleuses et travailleurs dans l'industrie du sexe. Adore Goldman est travailleuse du sexe et elle milite au sein du Comité autonome sur le travail du sexe (CATS). Elle lutte pour une organisation autonome des travailleuses et travailleurs du sexe, pour l'amélioration de leurs conditions de travail et pour une décriminalisation complète du travail du sexe. Pour plus d'informations sur le CATS, visitez la page suivante: https://linktr.ee/cats.swac. La musique est tirée de l'oeuvre de The Hathaway Family Plot. Tous les article de la revue Ouvrage peuvent être lus ici: www.revue-ouvrage.org.

Capitalocène, déchets, race et genre : une discussion entre Françoise VERGÈS et Léa PAYET

Mar 9th, 2022 1:11 AM

«Capitalocène, déchets, race et genre» est le titre d'un article de Francoise Vergès publié le 29 novembre 2021 sur la revue Ouvrage. À l'occasion d'une discussion avec Léa Payet, l'autrice présente les analyses qu'elle y développe, et les considérations qui l'ont poussée à s'intéresser à ces questions. La discussion a été enregistrée à la fin de l'automne 2021. La musique est réalisée par l'artiste Sous-Systèmes et l'image est une oeuvre de Carlos Quiterio et Graça Santos. Pour plus d'information, visitez www.revue-ouvrage.org.

*Lecture* Une gang de tu-seuls: télétravail et dystopie pandémique

Jan 19th, 2022 12:16 AM

Lecture par Etienne SIMARD de son texte publié le 12 octobre 2020. Le texte intégral peut être lu ici : http://www.revue-ouvrage.org/teletravail-dystopie/ Etienne Simard est membre du comité de rédaction de la revue Ouvrage, et y contribue notamment par la traduction de plusieurs textes. Il est technicien en documentation dans la fonction publique, et il a participé à bon nombre d’initiatives d’auto-organisation au cours de la dernière décennie. "La crise sanitaire a précipité la généralisation du télétravail à domicile dans bon nombre de secteurs. S’il présente une situation privilégiée face aux risques de contagion ainsi que des avantages non négligeables en termes de flexibilité, il attaque aussi nos capacités d’auto-organisation en milieux de travail et contribue à moyens termes à la détérioration de nos conditions de vie. D’abord en faisant éclater les collectifs de travail déjà mal en point, ensuite en nous dépossédant d’espaces de réflexion théorique et pratique nécessaire à la prise de contrôle sur toutes les dimensions des luttes pour l’amélioration et la transformation de la vie. En recourant aux théories de la reproduction sociale, au concept de l’usine sociale, aux considérations sur les conditions matérielles nécessaires à l’écriture et, surtout, grâce aux témoignages de plusieurs mes collègues, j’expose les réflexions que m’a inspiré l’expérience du télétravail durant le confinement." - ES La musique est tirée de la pièce Thegntlmn réalisée par Ohayou Gozaimasu sur l'album Earbuds (volume 2) et de la pièce Thegntlmn réalisée par Lunar Hypothesis sur le même album.

*Lecture* La dame raciste à la lanterne

Dec 21st, 2021 2:47 AM

Une lecture par Natalie Stake-Doucet de son texte «La dame raciste à la lanterne». Florence Nightingale est impossible à ignorer quand on est infirmière. Dès mes premières sessions au cégep, j’ai entendu parler d’elle, et la saga a continué tout au long de mes études et dans mes différents milieux de travail. Le volume de l’attention qui lui était portée m’a toujours mise mal à l’aise. En voyant des images d’elle et les extraits de ses écrits qu’on nous présentait à travers des textes qui l’encensaient, j’avais toujours une impression de déconnexion. Déconnexion de moi par rapport à une icône dans laquelle je ne me reconnaissais pas et déconnexion entre les mots qui venaient d’elle et les textes que je lisais sur elle. J’ai longtemps essayé de l’ignorer, de fouiller pour chercher des modèles de rôle infirmiers qui me ressemblaient plus. Mais c’est impossible de complètement ignorer Nightingale. Le poids de son héritage est lourd et visible partout. C’est en commençant à étudier la structure sociopolitique de l’hôpital moderne que j’ai pu commencer à articuler les problèmes que cause la vénération sans critique que ma profession lui porte. Les répercussions de sa réforme hospitalière en Angleterre ont eu des répercussions à travers les colonies britanniques, dont le Canada. Le modèle hospitalier et infirmier qu’elle a développé est devenu un outil colonial qu’elle a supervisé tout au long de sa vie. Il est important de reconnaitre cet aspect de la vie et du travail de Nightingale, car il parle des fondements mêmes de notre profession. Qu’est-ce qu’une infirmière exactement ? On se le demande souvent. Ce texte se veut un outil qui explore et jette un œil critique sur les racines de la profession infirmière. Le texte a d'abord été diffusé en ligne le 30 novembre 2020. Tous les textes de la revue Ouvrage sont disponibles gratuitement sur www.revue-ouvrage.org. La musique est tirée de la pièce Nice and simplistic de Jarod C. Balogh.

*Lecture* Forces de l’ordre, forces de l’art, même combat ? Puissance et clairvoyance des approches abolitionnistes des institutions d’art contemporain

Oct 10th, 2021 8:17 PM

Une lecture par Guillaume Maraud de son texte «Forces de l'ordre, forces de l'art, même combat? Puissance et clairvoyance des approches abolitionnistes des institutions d'art contemporain». À l’heure où le champ de l’art contemporain traverse une vague de fermetures institutionnelles temporaires, voire définitives, les derniers mois ont donné lieu à un activisme d’un genre nouveau. Ici et là circulent des pétitions pour soutenir le MO.CO menacé de disparition ou pour s’indigner contre la fermeture du Parc Saint Léger. En décembre dernier, des rassemblements ont eu lieu pour rouvrir les institutions culturelles malgré la crise sanitaire. Sur les réseaux sociaux, des directeur·rice·s d’institutions, de commissaires d’exposition, des artistes, des journalistes, dans un ultime geste de résistance, prennent la plume pour tirer la sonnette d’alarme à propos de l’extinction progressive des institutions d’art contemporain. Il est intéressant de se livrer à une analyse des propos tenus par ces acteur·rice·s institutionnels tant pour dénoncer les causes de fermeture de ces lieux que pour justifier la nécessité de leur survie en ce qu’ils sont significatifs de l’idéologie qui les sous-tendent. Le texte a d'abord été diffusé en ligne le 5 avril 2021. Tous les textes de la revue Ouvrage sont disponibles gratuitement sur www.revue-ouvrage.org. La musique est tirée de la pièce Goodwill parue sur l'album She Hate Me par The Custodian of Records.

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