Pour que l’universalité des droits de l’homme ne soit pas un vain mot, il est essentiel que chacun puisse participer aux travaux du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, notamment du Conseil des droits de l’homme.
Pourtant, pour certains Etats, par exemple pour ceux qui n’ont pas de représentation à Genève, il est parfois très compliqué d’envoyer une délégation en raison du manque de ressources ou pour des questions de logistique.
C’est la raison pour laquelle, le Conseil a décidé de créer en 2012 le Fonds d’affectation spéciale pour l’assistance technique à l’appui de la participation des pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement à ses travaux.
Pour évoquer l’universalité d’accès aux travaux du Conseil, les invitées cette semaine d'ONU Info Genève sont Fatou Camara Houel, coordinatrice du fonds d’affectation spéciale au Haut-Commissariat aux droits de l’homme et Éliane Yameogo, Conseillère en Droits humains au Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique du Burkina Faso qui a participé aux travaux du Conseil des droits de l’homme il y a un an grâce à ce fonds.