Le Comité des droits de l’homme et le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes ont tous deux terminé leur session en ligne la semaine dernière.
Ces deux comités font partis de ce que l'on appelle les organes de traité, qui se réunissent à Genève, pour la plupart au Palais Wilson, là où se trouve le Haut-Commissariat aux droits de l’homme. Leur travail est peu connu du grand public, et pourtant, ce sont eux qui veillent à la mise en œuvre des grandes conventions des Nations Unies dans le domaine des droits de l’homme.
Les organes de traité jouent aussi un rôle très important pour les victimes de violations des droits de l’homme. La plupart ont la compétence d’examiner des plaintes de la part de citoyens qui estiment que leurs droits ont été bafoués. Au cœur de ce dispositif, le service des pétitions et des actions urgentes du Haut-Commissariat qui gère des milliers de dossiers chaque année dans lequel travaillent Myriam Tebourbi et Anna Batalla, des juristes passionnées. Ce sont nos invitées de la semaine.